Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.
Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Entre burlesque et émotion
L’idée du mélange des genres, entre le burlesque et le drame, était l'ambition intellectuelle de départ d'Albert Dupontel. "Les films qui m’ont marqué véhiculent beaucoup ces deux sentiments. De Chaplin à Terry Gilliam, en passant par Ken Loach. J’essaie de m’en faire l’écho. Mais quel que soit mon « sérieux », j’essaie surtout d’être distrayant. Le propos est grave mais l’ambition est que le spectateur voyage.
Virginie Efira chez Dupontel
Selon Albert Dupontel, Virginie Efira s’est prêtée avec beaucoup d’humilité au jeu des essais. "Je l’ai trouvée épatante, ce qu’a confirmé la caméra. Un mélange populaire, sexy, émouvant. L’incarnation du personnage de Suze lui appartient. Je n’ai eu qu’à surfer sur ses larmes. De surcroît, elle dégage à l’image une tendresse et une humanité que j’ai, aux rushs, accueillis avec ravissement. Ce qui m’intéressait, c’était de raconter la détresse de cette femme qui va rencontrer plein de bras cassés sur son parcours, face à une administration indifférente et numérisée. Suze va libérer ce petit monde sur son passage, désinhiber JB et révéler l’amour fou pour la vie qu’a Monsieur Blin."